Ma relation au vêtement a toujours été très particulière. Petite, j’adorais déjà les robes à fleurs, les vêtements qui sortaient du commun. Lorsque j’aimais un vêtement, j’avais envie de le porter tous les jours… Ce qui causait beaucoup de charge mentale à ma mère ! Et puis cet amour du vêtement ne m’a jamais vraiment quitté. Pour moi, c’était une forme d’expression de soi, une manière de montrer ce que l’on avait envie de montrer selon son humeur. J’ai toujours été qualifiée de “fashionista” par mes ami.e.s, même si je n’aime vraiment pas ce terme, car je n’ai jamais vraiment suivi de tendances.
Après une école de commerce, j’ai décidé d’aller exprimer cette passion à travers un métier et de me former en école de management de la mode. J’ai adoré cette formation, surtout les cours d’Histoire de la mode. Même si aujourd’hui, elle est très loin de mes convictions personnelles et professionnelles. Ensuite, j’ai travaillé quelques mois dans ce secteur pour finalement me rendre compte que ce que je faisais au quotidien ne me convenait pas. Comment je pouvais me lever chaque matin en laissant mes convictions de côté ? Comment je pouvais me contenter d’un métier où je ne faisais que vendre du matériel (je travaillais alors dans le secteur du luxe…) ? Après un burn out, j’ai décidé de tout plaquer et de remettre ma vie en question. J’ai donc aussi remis ma relation au vêtement en question. Enfin cela dit, d’étudier dans la mode m’a aussi permis de savoir pourquoi la fast fashion devait être boycottée. Et c’est d’ailleurs à ce moment que j’ai diminué peu à peu mes achats chez Zara et cie jusqu’à les arrêter il y a 6 ans.
Aujourd’hui, j’ai toujours une relation assez forte au vêtement si on peut dire ça. Lorsque j’achète quelque chose d’une marque éthique comme Muse & Marlowe, ou de seconde main ou de vintage, je m’imagine porter ça le reste de ma vie. C’est tellement important de se sentir bien dans ce que l’on porte tout en ayant conscience de ses choix !